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jeudi 19 mars 2009

Les Techniques De La Bijouterie

Les bijoux :

Ce sont par exemples :                  

La joaillerie est donc essentiellement, la mise en scène des pierres avec un support en métal précieux.

Comparaison avec la bijouterie

Le principe même de la joaillerie consiste en la mise en valeur d'une pierre ou d'un ensemble de pierres sur une monture en métal, à l'inverse de la bijouterie qui est essentiellement axé sur des pièces en métal, parfois agrémentées de pierres.

La bijouterie traditionnelle consiste à fabriquer des objets de parure mettant en valeur principalement l'argent, l'or et le platine (ex :  joncs, chaînesmédailleschevalièresbracelets, etc.).

De plus, la joaillerie n'est pas le superlatif de la bijouterie.

Il existe en outre la bijouterie dite "fantaisie", utilisant des métaux non-précieux comme le cuivre, le laiton, l'étain, le zamac, et plus récemment l'acier chirurgical et le titane. Cette partie de la bijouterie utilise aussi des matériaux tels que que le cristal (strass), l'émail à froid (résine époxy), les matières naturelles comme le bois, la corne, les plumes, ainsi que les résines de synthèse. Ses créations sont parfois d'une étonnante inventivité et ne sont pas toujours bon marché.

Ces deux métiers (joaillerie et bijouterie) sont tout aussi créatifs l'un que l'autre. De très nombreuses civilisations, par l'intermédiaire d'artisans ont créé et fabriqué des bijoux et des joyaux.

Les acides :

Les acides sont utilisés pour enlever le Borax (produit liquide pour souder qui se cristallise) avec de l'acide nitrique mélangé au sulfurique. Le mélange pour enlever le borax se nomme le déroché, 1 partie d'acide sulfurique, 9 parties d'eau. Ce déroché permet aussi de désoxyder les bijoux après coulée par le procédé de fonte à cire perdue.

Les techniques de la bijouterie

Fabrication artisanale traditionnelle 

La fabrication de la joaillerie est traditionnellement entièrement faite à la main par des artisans, avec une très haute qualité d'exécution et une grande solidité. Elle repose sur la déformation (emboutissage), le pliage, le limage, le sciage, la soudure, de pièces de métaux précieux.

1/Moulage 

Outre cette technique traditionnelle, on utilise également la technique du moulage, qui devait démocratiser le métier, mais qui eut comme conséquence surtout de baisser la qualité générale quand cette technique n'est pas parfaitement maîtrisée. Cette technique est aujourd'hui utilisée tant en haute joaillerie (où la majorité des pièces sont maintenant faites par moulage) que chez les nombreux artisans.

Le moule, élastomère résistant à une très haute température, est pris sur une pièce métallique fabriquée soit par la méthode traditionnelle ci-dessus, soit par fonte à cire perdue.

2/La fonte à cire perdue ou casting 

Une pièce métallique de joaillerie, qui sera soit une pièce unique (ex : bague de fiançaille sur mesure unique), soit le modèle utilisé pour un moulage par élastomère, peut être produite par la méthode de la fonte à cire perdue. Il s'agit d'une méthode traditionnelle qu'employaient déjà les Égyptiens de l'antiquité.

Une tige de coulée est fixée sur le modèle original. Le modèle est ensuite inséré dans le caoutchouc brut. Le caoutchouc brut est vulcanisé sous pression et en température pour qu’il moule parfaitement le modèle original.

On sépare ensuite soigneusement le moule en deux au moyen d’un scalpel et on retire le modèle original.

Dans le moule vide, on injecte soigneusement de la cire, ce qui crée un modèle en cire de l'original.

L’arborescence en cire se plante sur un socle, qu’on enferme ensuite à l’intérieur d’un tube métallique. Le cylindre ainsi créé est rempli d’un plâtre assorti à l’alliage de fonderie.

Après durcissement du plâtre, la cire est éliminée en la faisant fondre au four. Le moule est ensuite décapé et préchauffé au four pendant plusieurs heures.

On arrive à la phase essentielle : le métal liquide est coulé dans le moule, soit par le procédé de coulée centrifuge sous vide, soit par celui de coulée statique sous vide.

Après refroidissement, on dégage l’arborescence métallique du plâtre solide. On peut alors séparer les différentes pièces coulées et, le cas échéant, les sabler.

À ce stade là les pièces sont transmises au bijoutier pour les étapes suivantes.

La forme de la pièce à fabriquer est initialement sculptée dans une masse de cire ou fabriquée en métal, à l'échelle 1,05 (ou en moyenne 3%)pour tenir compte du "rétreint" ou "retrait" (légère réduction de dimension de la pièce métallique produite par rapport aux dimensions du modèle en cire, liée au phénomène physique de dilatation des métaux) et de retrait de la cire après refroidissement.

Dans certains cas de modèles ne supportant pas les hautes températures nécessaires à la vulcanisation du caoutchouc, le moule peut être réalisé en silicone. Cette technique est plus onéreuse et les moules sont plus fragiles.

Pour des séries importantes (plusieurs centaines de pièces) on utilise aussi des moules "en dur" afin d'obtenir une qualité plus élevée.

Dans certains cas les techniques de moulage sont combinées entre caoutchouc et moule dur.

3/Le nettoyage des fontes 

La fonte à cire perdue produit des pièces ayant en surface une "croûte" (quelques centièmes de millimètres) qu'il faut éliminer pour atteindre un metal de bonne qualité. On trouve aussi des traces de moules plus ou moins prononcées.

Cette croûte et ces traces sont enlevées par le bijoutier, par limage, meulage ou ponçage (au barbu ou au cabron).

4/Le polissage

Il existe deux méthodes principales pour le polissage en bijouterie et en joaillerie :

A/Poli mécanique :

Des disques en feutre ou en coton sont enduits de pâtes plus ou moins abrasives et permettent de polir la surface du métal.

Pour les endroits difficiles à atteindre, (repercés, angle intérieurs), on utilise des fils de cotons enduits des mêmes pâtes abrasives que l'on passe dans la partie peu accessible puis qu'on frotte vigoureusement.

Pour certains éléments comme les queues de broches, on utilise un brunissoir en acier ou en agate polie, que l'on passe sur la surface du métal. Cette méthode permet de polir par frottement en évitant la déformation de l'objet (qui arrive fréquemment avec les techniques utilisant des disques, à cause de la vitesse de rotation), tout en donnant un écroui suffisant à la pièce si elle a un rôle mécanique à jouer (comme la queue de broche, donc)

B/Poli chimique :

Ce type de polissage est dangereux, il n'est pas applicable à tout les alliages utilisés en bijouterie.

5/Le sertissage

Le sertissage consiste à fixer une pierre précieuse ou fine sur une monture métallique, en déplaçant une partie de ce métal. Les techniques couramment utilisées pour le sertissage sont :

A/le sertissage à griffes : les griffes sont des tiges en métal sortant de la monture, tiges que le sertisseur vient replier en ergots sur la pierre pour la fixer. C'est la technique qu'on utilise couramment sur les solitaires.

B/le serti à grain : c'est un petit copeau de métal qui est poussé par une échoppe coupante qui le sort de la masse de métal (sans l'en désolidariser) du bijoux, pour le rabattre sur le bord de la pierre. Ces grains fixent fermement la pierre, se comportant comme de minuscules griffes.

C/le serti clos : une mince plaque de métal précieux entoure le logement de la pierre. On replie la feuille sur tout le périmètre de la pierre, la solidarisant ainsi de la monture.

D/Sertis rails : Comme pour les Rivieres de Diamant.

E/Sertis pavés : Cela consiste a remplir tout une surface de pierre sois clos sois pavés.

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